Yggdrasil, l'arbre des origines de Françoise Rachmuhl et David Lozach
22/11/2012
Dans la rubrique des mythologies, j'ai indéniablement un petit gros faible pour la mythologie nordique. Je serais bien incapable de vous dire pourquoi (un obscure fantasme des guerriers chevelus et poilus ? un passé métalleux mal digéré ?), mais le faible est là. Et évidemment, l'ami qui m'a prêté le livre que voici l'a bien compris. C'est donc totalement à l'impro sur l'impulsion de ce prêt que j'ai bouquiné ce récit mythologique cette aprem, emmitouflée sous un plaid comme il se doit en novembre - avec chat et thé, comme il se doit aussi.
Yggdrasil, l'arbre des origines de Françoise Rachmuhl et David Lozach, ed. Alternatives, 2002, 94p.
Alors rien de nouveau sous le soleil ici puisque Françoise Rachmuhl reprend la création du monde racontée dans les Edda : A l'origine de tout, Yggdrasil, le grand frêne, l'arbre cosmique dont les racines s'étendent jusqu'à Nifhelheim, le monde des glaces et Helheim, le royaume des enfers. En son centre, Midgard - terre du milieu - abritent les hommes et au-dessus des hommes (comme toujours), Asgard et le Vahlalla, royaume des dieux et paradis des vaillants guerriers escortés par les Walkyries.
Le panthéon nordique a ceci de particuliers que les dieux sont mortels. Aussi, tôt ou tard, ils mèneront le combat final face à Fenrir, le loup monstrueux fils de Loki, et tous, y compris Odin père des dieux, périront. Alors restera Yggdrasil et l'univers recommencera un jour, ailleurs, autrement.
Tout portait à me plaire et pourtant, je ne suis que moyennement emballée à tous niveaux :
La plume de l'auteur, tout d'abord, n'apporte pas grand chose, selon moi, à ce récit mythologique. Je n'y ai trouvé rien de particulièrement émoustillant même si c'est loin d'être mal écrit. Je me suis simplement dit qu'honnêtement, tant qu'à lire un conte de mythologie scandinave, autant aller à la source que de lire ce livre (sans offense hein, juste en toute honnêteté).
Quant au graphisme, je n'y ai pas non plus été sensible. Je précise ici que la collection Grand Pollen dans laquelle est édité cet ouvrage a pour très chouette particularité de lier texte et création graphique originale. Mais je n'ai pas été réceptive au coup de pinceau et de plume (puisqu'il est également question d'illustrations calligraphiées ici) de David Lozach (je n'ai d'ailleurs trouvé aucun de ces travaux sur le web pour illustrer mon article, j'ai donc piqué un autre Yggdrasil)
Rendez-vous manqué pour moi, donc.
Cela dit, je vais aller ressortir mes Edda de ce pas !
Et puis ni vu ni connu, ça explose mon compteur pour le challenge Mythologies du Monde chez Cottage Myrtille, youhou !
2 commentaires
La mythologie et moi, ça fait dix. Mais dis-moi, le chat et le thé, ça casse le mythe métalleux tout de suite, non ? :-D
C'est pas faux :D C'est la Miss Marple's touch héhé !
Les commentaires sont fermés.