Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/03/2012

Dimanche graphique : quand on aime, on ne compte pas

978220300897.jpg

La cellule de Guillaume Long et Fabienne Costes, Casterman, coll. KSTR, 2008, 120p.

 

 

En voilà, une BD étonnante ! Guillaume Long s'éloigne de l'auto-fiction nonchalante pour donner vie à Simon, un gentil scientifique qui refuse les réalités qui fâchent. Et en voilà une somme toute assez banale : sa petite-amie musicienne le quitte, ne supportant plus leur relation trop étouffante où aucun dialogue n'est possible. Simon ne veut pas comprendre ni tourner la page. Il s'enferme progressivement dans une obsession dangereuse. Au début timide et touchante, cette obsession le conduit à lui téléphoner, l'apercevoir par la fenêtre. On a tous connu ça, on ne se méfie pas de la suite. Sauf qu'ici, l'obsession de Simon vire à la folie dans la deuxième partie de l'ouvrage. Le dessin et le propos deviennent complètement hallucinés, les réalités s'entremêlent, frisent l'incohérence. Le lecteur est en prise avec la déroute du personnage qui n'a plus aucun repère si ce n'est de toujours s'accrocher à la femme qu'il aime dans l'espoir de ne faire qu'un avec elle.

Un ouvrage complexe et audacieux, La cellule est le récit d'une dérive où le lecteur est en prise directe avec l'angoisse d'une folie qui ne tient qu'à un fil. Je vous encourage vivement à plonger dans cet univers si original, c'est un gros coup de coeur ! (Décidément, Guillaume Long, tu déchires!)

 

 

p29.jpg

 

 

*

 

 

Dieu n'a pas réponse à tout - tome 2.jpg

Dieu n'a pas réponse à tout (mais Il sait à qui s'adresser) de Benaquista et Barral, Dargaud, 2008, 68p.

 

 

Là, c'est sûr, c'est beaucoup moins déroutant. C'est de la BD comme on les aime - en tout cas, moi, j'avais adoré le premier tome et j'ai encore préféré le deuxième que voici, c'est vous dire !
Toujours le même principe : Dieu a parfois du mal à gérer les crises existentielles de ses chers humains mais Dieu a toujours de la ressource. En cas de panne sèche miraculeuse, il dégote un de ses pensionnaires paradisiaques pour résoudre le problème et évidemment, le dit-pensionnaire est toujours l'homme de la situation : que des happy-end qui font plaisir après quelques péripéties amusantes.
Je dois vous dire que j'étais comme une petite gamine frétillante lorsque j'ai vu que Benaquista et Barral ont fait revivre Agatha Christie rahhhhhh ! Mais, je n'en dis pas plus ! Je vous laisse le soin de découvrir cet ouvrage si vous voulez vous reposer les neurones après une bonne journée/semaine de boulot !


9782205059694_1.jpg



iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Flapetitemarchandedeprose.hautetfort.com%2Farchive%2F2012%2F02%2F09%2Fgraphique-quand-on-aime-on-ne-compte-pas.html&layout=button_count&show_faces=false&width=50&action=like&colorscheme=light" scrolling="no" frameborder="0" allowTransparency="true" style="border:none; overflow:hidden; height:30px">

Commentaires

La première me tente beaucoup.

Écrit par : Manu | 25/03/2012

Je te la conseille, Guillaume Long est vraiment un auteur très inventif à découvrir ! :)

Écrit par : Lili | 25/03/2012

Les commentaires sont fermés.