02/03/2012
Le révélateur de Mireille Juchau
Le révélateur de Mireille Juchau, traduit de l'anglais (Australie) par Josette Chicheportiche, ed. Mercure de France, 360p.
Martine est une jeune photographe australienne, fille d'émigrés juifs allemands. Après la mort de son père, elle décide de partir à New York, tant pour donner un nouvel essor à son travail que pour échapper à l'amour oppressif de sa mère Lotte, attachante mais désespéremment vissée à son passé. Sur place, elle fonde une famille et vit de son art. Tout semble lui sourire jusqu'au jour où sa fille disparait. Martine sombre alors dans le gouffre puissant du deuil qui sera l'occasion pour elle de démêler un secret de famille.
Tel que vous lisez mon résumé, qui paraphrase la 4eme de couverture de l'éditeur, je ne vous ai pas seulement donné le début alléchant de l'ouvrage mais je vous l'ai balayé entièrement. Le secret de famille n'est pas le coeur du livre comme je m'y attendais mais n'apparaît que dans le dernier tiers du livre ; là où je m'attendais à lire une quête des origines à travers l'art à partir d'une brève mise en place des personnages et d'un élément déclencheur violent, j'ai lu un récit de vie assez lent, sans grand intérêt. Je ne vous cache pas que si je n'avais pas reçu cet ouvrage dans le cadre d'un partenariat, je ne l'aurais certainement pas lu jusqu'au bout et ne l'aurais pas chroniqué. Malgré quelques très beaux morceaux sur la douleur du deuil il est vrai, je l'ai trouvé assez médiocre, au sens premier du terme : pas foncièrement mauvais, mais plutot insignifiant, avec beaucoup de scènes sans intérêt et une progression narrative apathique où l'auteur semble avoir manqué ce qui aurait du être le coeur de son propos. Pas des livres dont on se souvient, à mon sens, ni concernant le style, ni concernant l'histoire.
Néanmoins, je me sais parfois un peu acerbe dans mes avis de lecture. Aussi, je propose ce livre au voyage pour les intéressés. Je suis persuadée que l'histoire relatée et la plume de l'auteur pourra en toucher d'autres que moi. Laissez moi un petit commentaire s'il vous intéresse !
Merci à 
Newsbook et aux éditions Mercure de France pour ce partenariat.
09:00 Publié dans Littérature anglophone | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : mort, famille, photographie, bonheur, deuil, histoire
Commentaires
Je viens de le finir, je l'ai lu dans le même cadre que toi. Mon avis est assez partagé et je te rejoins. Je m'attendais à beaucoup mieux. Là je n'ai ressenti aucune émotion à cette lecture. J'ai juste apprécié la relation qu'il pouvait y avoir dans cette histoire avec la photographie mais elle aurait pu être encore plus approfondi à mon avis.
Écrit par : **Fleur** | 03/03/2012
Moi, c'est plutôt les pages sur le deuil qui m'ont plu. Mais oui, tout comme toi, aucune émotion durant cette lecture, ce qui est quand même embêtant vu le sujet du roman !
Écrit par : Lili | 03/03/2012
C'est le problème des partenariats, ils proposet rarement de bons livres. Je n'aime pas trop la couverture. Je suis devenue très difficile je n'achète que des livres dans des jolies éditions et de préférence dans la collection le livre de poche. Si tu dis qu'il est médiocre alors ce n'est sûrement pas la peine de le lire. Autant se concentrer sur une lecture de qualité... Et pourquoi pas un classique. Tu aimes ce genre de romans? Je viens de publier des billets sur une vie de Maupassant et un autre sur Tendre est la nuit. Tu les as lu? Je suis contente de faire le swap avec toi. J'espère que nous dialoguerons souvent de blogs en blogs sur nos lectures respectives.
A très bientôt j'espère!
Écrit par : missycornish | 04/03/2012
Je ne suis pas vraiment d'accord concernant les partenariats. Par exemple, le précédent auquel j'ai participé, j'ai eu un gros coup de coeur sur l'ouvrage ! Disons qu'il y a tjs les aléas de la découverte - parfois ça prend, d'autres pas... Après mon avis n'est pas école non plus, ce que je n'ai pas aimé ici pourrait peut-être plaire à d'autres ^^
A propos des classiques, oui, j'aime beaucoup! Je me suis d'ailleurs inscrite aux challenges "un classique par mois" et "Rougon-Macquart" cette année (ce dernier étant déjà un challenge perso que je suis depuis quelques années, petit à petit). J'ai donc lu un Zola en janvier et Jane Eyre en février. Sans doute un George Sand en pour mars :) J'ai lu les deux dont tu me parles, il y a un certain temps cela dit et j'en ai garde un excellent souvenir. Particulièrement du Fitzgerald, dont j'ai lu "Gatsby" depuis et "Les heureux et les damnés".
Moi aussi, je suis bien contente de t'avoir comme binôme ! L'époque victorienne me fait particulièrement rêver en plus, donc c'est super!
A très bientôt ¨¨*
Écrit par : Lili | 04/03/2012
Les commentaires sont fermés.