01/07/2012
Dimanche graphique
La page blanche de Boulet et Pénélope Bagieu, ed. Delcourt/Mirages, 2011, 200p.
Eloïse Pinson est dans le m**de : elle a tout oublié ! Une vraie amnésie de cinéma : elle est là, sur ce banc et sans même s'être endormie, tout s'est soudainement envolé. Qui est-elle, pourquoi est-elle là ? Mystère et boule de gomme. Elle va devoir tout découvrir par elle-même et tout recommencer.
Retrouver son appartement, fouiller les tiroirs et le répertoire téléphonique, découvrir qu'elle a un chat.
Réapprendre son métier de libraire, s'apercevoir qu'elle est en décalage complet avec son ancien groupe d'amis et trouver auprès d'une collègue jadis snobée une présence amicale et prévenante.
Voir cinquante médecins qui ne l'aident pas.
Partir sur les traces de son passé.
Conclure qu'à un moment donné, il faut accepter et repartir à zéro.
La page blanche n'est peut-être pas la BD du siècle MAIS, sous des abords drôles et frais, elle pointe quand même des questionnements pas stupides planqués derrière les fagots. Ca donne envie de s'arrêter cinq minutes pour s'interroger. Il y a de la mélancolie, un peu d'angoisse, mais aussi du pétillant et du cocace. Un bon condensé qui exprime la solitude contemporaine qui saisit parfois les trentenaires que nous sommes aux abords des grandes villes.
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Gare! La moustache au poitrail d'Emmanuel Reuzé, ed. Warum, 2011
Alors là... Il me fallait bien une Masse Critique Babelio pour que je me retrouve à bouquiner un ouvrage comme celui, vers lequel je ne serai jamais allée sans ça !
Pour vous donner un ordre d'idée d'Emmanuel Reuzé, il chronique dans Psykopat et L'Echos des Savanes, vous voyez le genre ? Dans ce recueil de scénettes, on retrouvere donc l'esprit de ces magazines : du grand n'importe quoi en bâtons, du fantasque, du sans queue ni tête et de l'humour ras la poilade. Loin d'être désagréable, mieux vaut tout de même être dans l'humeur. Si tel est le cas, vous vous payerez de bonnes tranches de rigolades face à une imagination absurde aussi débordante et un coup de stylo non sans rappeler les comics américains.
Merci à Babelio pour cette participation aux Masses Critiques BD
09:00 Publié dans BD / Comics / Mangas | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Salut la ptite marchande! La première bd me tente moyennement, par contre la deuxième à l'air super!!! J'adore les comics américains et si en plus l'auteur y ajouter une pointe d'humour alors j'en redemande. Je le note je vais l'offrir à ma soeur elle aime aussi ce genre de bds. Bisous
ps: je viens de lire l'extrait ça à vraiment l'air du grand n'importe nawak!
Écrit par : missycornish | 01/07/2012
La page blanche je l'ai lu, et j'ai bien aimé ! Je suis bien d'accord avec ton commentaire sur l'oeuvre, à propos de la solitude contemporaine. C'est un très bon moment à passer cette bd ! Comme ils disaient dans le magazine de jeux videos PC Joystick : à lire entre deux tomes de The Walking Dead !
Écrit par : Hermine | 01/07/2012
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