27/03/2020
Emma de Jane Austen
Emma Woodhouse est une jeune fille impeccable de la gentry de Highbury, petite bourgade du Surrey à quelques miles de Londres. Elle a vingt et un ans, est belle, pétillante, généreuse, tout à fait raffinée et pleine d'attentions délicates pour son père veuf hypocondriaque. Puisqu'elle doit héritée de celui-ci et qu'elle jouit d'une indépendance telle qu'aucun mariage ne le lui permettrait, elle fait vœu de rester fille. Néanmoins, le mariage de sa gouvernante, dont elle s'estime à l'heureuse origine, lui met en tête de jouer les entremetteuses. Et c'est sur la jeune Harriet Smith, nouvelle pensionnaire de l'école de Mrs Goddard, qu'elle jette son dévolu pour exercer ses talents...
Pour tout dire, Emma se trouvait sur un fort beau chemin, mais il était scabreux.
Malgré toutes ses bonnes et indéfectibles qualités, Emma est pourtant un personnage sur lequel il m'est souvent arrivé de lire des avis très mitigés. Tout d'abord, c'est un personnage très snob, ce qui lui est souvent reproché. Pourtant, à travers cet orgueil qui tient bien plus de sa condition sociale que de son caractère - orgueil que l'on pourrait rapprocher de celui de Darcy dans P&P * par exemple - Jane Austen met en lumière, comme à son habitude, les rouages des petites sociétés bourgeoises de son temps, qu'elle décortique avec verve et sagacité et, présentement, une précision particulièrement soignée.
Ensuite, Emma manque de recul sur elle-même - mais comment le lui reprocher dans un premier temps au vu de son éducation choyée ? De paire avec son orgueil qui lui fait tenir énormément aux convenances et au rang social de chacun, elle a une assez bonne idée d'elle-même. Cependant et sans lui en vouloir, force est de constater que cette confiance par trop aveugle va la conduire en de bien nombreuses occasions à des décisions fort malavisées pour son entourage. Rien n'est mal intentionné chez Emma mais il est vrai qu'elle va devoir apprendre, et c'est bien tout l'enjeu du roman d'ailleurs, à réévaluer un certains nombres de valeurs, gagner en humilité, en pondération et en perspicacité - exactement comme Darcy va devoir apprendre à ravaler son orgueil parfois mal placé pour apprécier, sans déroger à la bienséance de sa classe bien entendu, les véritables qualités humaines de ceux qui l'entourent.
Histoire de poursuivre la comparaison inversée avec P&P jusqu'au bout, tout comme Darcy évolue ainsi grâce à Elizabeth Bennet, Emma évolue grâce à Mr Knightley, un gentleman de ses voisins qui fréquente beaucoup Hartfield, la demeure des Woodhouse. Knightley est le frère du mari de la soeur d'Emma (vous suivez ?). Ce dernier ne mâche pas ses mots et n'hésite pas à dire très clairement à Emma où sont ses fautes pour l'inviter à se corriger. Pendant un certain temps, ça ne marche pas vraiment. La jeune fille est persuadée d'être irréprochable. Et puis progressivement, les preuves de la perception ô combien plus avisée de Knightley vont faire leur chemin et conduire Emma à évoluer de façon constructive jusqu'à, vous vous en doutez parce qu'on est quand même chez Jane Austen hein, un mariage *happy end de conte de fées*
Alors pourtant, et bien que cette lecture fut globalement agréable, je dois reconnaître que je l'ai pas autant goûtée que P&P. A cela plusieurs raisons :
Tout d'abord, dans P&P, il me semble que l'évolution concerne les deux protagonistes : Lizzie et Darcy ont à apprendre de façon équitable l'un de l'autre et cette évolution est amenée d'une façon plus progressive et plus équilibrée. Dans Emma, l'évolution est principalement du côté de l'héroïne (on est vraiment très proche du roman d'apprentissage), de même que l'ironie d'Austen. Knightey évolue aussi, certes, principalement en tombant amoureux de notre héroïne d'ailleurs, mais c'est sans commune comparaison avec Emma. Le caractère du gentleman - du chevalier ? (lalalaaaa) - est beaucoup plus installé et affirmé et Jane Austen exerce beaucoup moins sur lui son ironie que sur Emma. Au contraire, même. C'est bien souvent lui qui est ironique et cinglant à l'endroit de la jeune fille. Que l'auteure lui délègue la clairvoyance et donc l'ironie est assez révélateur. Aussi, bien que Knightley soit évidemment un personnage délicieux, cela crée un fort déséquilibre entre Knigtley et Emma qui, entre autres choses, délivre une vision me semble-t-il beaucoup plus conformiste et beaucoup moins avant-gardiste du couple - alors même que la position indépendante d'Emma vis-à-vis du mariage, à la fois socialement et sentimentalement, à la base, était merveilleusement atypique.
En outre, cette évolution déséquilibrée impacte assez fortement le rythme du récit. L'évolution d'Emma est très lente pendant une bonne partie du récit. Elle peine très clairement à se remettre véritablement en question et cela crée une série de situations qui, si elles sont indéniablement drôles et piquantes au début, me sont apparues au fur et à mesure de ma lecture, très répétitives et donc relativement ennuyeuses. Finalement, la lumière arrive au cerveau d'Emma à la toute fin comme un éclair fulgurant lorsque, ô surprise, Knightley se déclare. Et on en revient à une vision extrêmement conformiste du couple qui a tendance à me faire lever les yeux au plafond. Rythme déséquilibré et conformisme fonctionnent vraiment de concert dans Emma. Je ne vais pas rallonger encore plus mon billet en exposant de façon détaillée la manière dont se déroule, d'une façon complètement différente au niveau du rythme du récit, l'évolution entre Darcy et Lizzie dans P&P mais franchement, il me semble que le message est alors beaucoup plus novateur et avant-gardiste - dans les limites permises par l'époque évidemment.
Enfin, et c'est peut-être là où le bât blesse le plus pour moi, il m'a semblé que c'était le roman le plus accessible de Jane Austen, le plus lisible, le plus drôle, le plus limpide et donc, conséquemment, le moins fin1 . Les situations censées permettre l'évolution d'Emma et le décorticage de la micro-société de Highbury sont tellement évidents que je m'en suis lassée à la longue : que ce soit le trio Emma/Harriet/Mr Elton, ou alors le trio Emma/Franck Churchill/Jane Fairfax, tout ça m'a semblé tellement cousu de fil blanc que ça rehaussait d'une façon trop manichéenne l'absence de clairvoyance d'Emma. Un peu plus de subtilité là-dessus n'aurait pas été de refus. Ça peut être amusant de comprendre les choses avant le ou la protagoniste, surtout quand le but du récit est précisément d'apprécier son évolution, mais comprendre avant lui ou elle pendant cinq cents pages, honnêtement... C'est un peu long...
Dans la foulée, j'ai visionné l'adaptation 2020 d'Autumn de Wilde et, étonnamment, ou peut-être logiquement au contraire, j'ai adoré ! Je l'ai trouvé piquant à souhait, plein d'un humour très moderne et très maîtrisé, tout en respectant exactement l'enchaînement des situations et les caractères des personnages. On n'est pas très loin du cinéma d'un Wes Anderson qui dépoussière l'histoire, saupoudre d'absurde et de sucre acidulé et crée une ambiance mordante et pétillante. J'ai beaucoup ri, et fort apprécié la plupart des personnages qui m'ont semblé plus étoffés et complexes, à commencer par celui d'Emma, dont l'évolution débute plus tôt que dans le roman et apparaît donc de façon plus subtile alors même que l'humour est encore plus burlesque - paradoxe intéressant ! Bill Nighy en Mr Woodhouse et Miranda Hart en Miss Bates sont absolument impeccables. Il ne pouvait y avoir d'autres acteurs pour jouer ces deux rôles truculents et affectueux d'une façon si sensible et décalée. Voilà de la dérision qui fait du bien et qui réjouit en période de confinement !
1Je précise quand même ici que, tout comme il m'est arrivé de dire à propos de Nuit et Jour de Virginia Woolf que ce n'était pas son meilleur livre mais que son "moins bon" restait toujours des kilomètres au dessus de la plupart des auteurs, cette règle-là s'applique aussi à Jane Austen hein. Qu'on soit clairs, j'émets des réserves sur ce titre-là parce que nul n'est infaillible mais Jane Austen reste un génie sans l'ombre d'un doute. Le premier qui dit le contraire est un crétin.
*Romans précédemment chroniqués de Jane Austen :
Orgueil et préjugés, Northanger Abbey, Raison et sentiments et Mansfield Park.
10:06 Publié dans Classiques, Littérature anglophone | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : emma, jane austen, littérature anglaise, cinéma, film, autunm de wilde
Commentaires
Moi aussi, c'est le roman que j'aime le moins d'austen en revanche, je vois que le film t'a plu... Ca ne m'étonne pas, la BA donnait envie.
Écrit par : maggie | 27/03/2020
Ton commentaire allusif laisse entendre que le film ne t'a pas plu ?...
Écrit par : Lili | 27/03/2020
Il y a plein de choses qui ne vont pas dans ce roman que j'ai lu avec beaucoup de plaisir (c'est ça le génie) : le personnage d'Emma, sa relation avec son futur époux qui est malaisante au possible... J'ai aimé la peinture de la vie de village, des fêtes de famille.
Mon avis me semble plus positif que le tien, sans doute parce qu'il est tombé à un bon moment !
Écrit par : nathalie | 27/03/2020
Oui, c'est vrai que le côté confiné de la société de Highbury n'est peut-être pas tombé au bon moment pour moi ! Néanmoins, je reconnais bien des qualités à ce roman hein MAIS (et tout est dans le "mais"), il a aussi des faiblesses qui m'ont semblé plus prégnantes que dans d'autres romans de l'auteure. Et, en effet, entre autres choses, cette relation entre Emma et Knightley qui me fait tout sauf fantasmer.
Écrit par : Lili | 27/03/2020
Il y a fort fort longtemps que je considère Jane Austen aussi haut que toi, donc ouf, je ne crains rien. En rangeant récemment mes livres (confinement...) j'ai vu que je les avais tous en français et en VO (oui, même les trucs de jeunesse) sauf Mansfield Park en vO laissé derrière moi pour un autre lecteur. En tout 17 livres d'Austen ou autour de. Proust n'atteint que 13. ^_^
J'ai oui dire qu'en fait c'est l'héroïne de Mansfield Park qui est la moins aimée, un peu trop 'mlle parfaite', quoi.
Question adaptation d'Emma j'ai celle d'Andrew Davies, je ne connaissais pas celle dont tu parles.
Forcément j'ai beaucoup apprécié ton décorticage du roman et de l'adaptation...
Et juste une remarque : quoi tu n'as pas (encore) lu Persuasion? Rhaa. Ou alors c'est que ce n'est pas sur ce blog?
Écrit par : keisha | 27/03/2020
Ah oui, je vois que tu es une sacrée fan de Jane Austen ! Je fais pâle figure à côté car, comme tu l'as remarqué, je n'ai même pas encore lu tous ses romans. Persuasion est le dernier dans ma PAL. Je ne sais pas pourquoi, je sens que je vais l'aimer celui-là... Wait and see !
En effet, j'ai entendu des avis encore plus mitigés sur Fanny Price et, de manière générale, sur Mansfield Park. Ce titre-là est particulièrement moralisateur, il faut dire. En ce qui me concerne, bien que la fin m'ait déçue, j'en avais plutôt apprécié la lecture et son héroïne m'avait semblé beaucoup plus complexe que ce qu'on m'avait laissé entendre.
Écrit par : Lili | 27/03/2020
Je ne peux pas dire le contraire, je ne suis pas lectrice de Jane Austen ;-). Je lis peu de classiques anglophones, Ma priorité cette année est pour Thomas Hardy ( mais, évidemment, je n'ai pas de titres dans mes piles :-p ).
Écrit par : Marilyne | 28/03/2020
Pourquoi Thomas Hardy, par curiosité ?
Pour ma part, j'ai Jude l'obscur dans ma PAL - on avait évoqué, avec Fanny (Dans le manoir aux livres) de le lire en LC aux alentours de juin. Si jamais ça peut te donner envie d'acquérir ce titre-là un de ces quatre et de nous suivre pour le lire... ;)
Écrit par : Lili | 28/03/2020
Difficile de te répondre, peut-être le grand souvenir de Tess, peut-être ces billets que j'ai lus sur différents titres, les thèmes de ces livres aussi. J'avais noté Les Forestiers pour reprendre. D'ici juin, je ne sais te dire.
Écrit par : Marilyne | 29/03/2020
Persuasion... très très aimé! Son charme se découvre...
Écrit par : keisha | 28/03/2020
Oui, j'ai l'impression que c'est un titre particulièrement plébiscité d'Austen... J'ai eu du flair en gardant un des meilleurs pour la fin, semble-t-il ! La suite au prochain numéro... ^^
Écrit par : Lili | 28/03/2020
J'ai beaucoup aimé Emma la première fois, mais moins la deuxième à cause de la résolution rapide des quipropruos amoureux (car tu n'en parles pas mais il me semble me souvenir qu'on a des relations amoureuses croisant les classes, genre le noble semble devoir finir avec la pauvre, non? Et soudain, POUF, tout rentre dans l'ordre, chacun épouse quelqu'un de sa classe. Bon, je ne pense que pas que Jane Austen aurait tellement pu faire autre chose son époque, j'en suis consciente.) Mais c'est toujours tellement amusant ses bouquins. ^^
Écrit par : Alys | 28/03/2020
Oui et non, pour la résolutions des amourettes entre classes. C'est le cas pour l'un des personnages mais pas pour un autre (désolée, je ne peux pas être plus claire, sinon je spoile tout, ce qui serait quand même dommage). Il y a clairement chez Jane Austen des petits éclairs subversifs qui interrogent sur la société de son temps mais elle n'a jamais eu de vocation révolutionnaire et c'est assez sensible dans ce roman (le summum était Mansfield Park, à mon sens).
Écrit par : Lili | 28/03/2020
Je n'aime pas trop ce roman d'Austen, pour toutes les raisons que tu cites. Et je n'ai pas vu cette adaptation, j'ignorais jusqu'à son existence (il est loin le temps où je me jetais sur les nouvelles adaptations que j'avais attendues pendant des mois...).
C'est marrant que tu conclues sur "Nuit et Jour", j'y pense toujours comme exemple de livre raté d'un grand auteur. Comme tu le dis un roman moyen d'un génie reste un bon roman.
Écrit par : Lilly | 28/03/2020
Je n'irais pas jusqu'à qualifier "Nuit et jour" de raté, tout comme je trouve qu'"Emma" ne l'est pas non plus MAIS, indéniablement, Woolf a fait beaucoup mieux et Austen, présentement, n'est pas au top de ses qualités. Ça n'enlève rien à leur valeur respective mais je trouve ça important de garder un minimum d'esprit critique même - ou surtout, plutôt - vis à vis des auteurs qu'on aime passionnément. Malgré tout leur talent, ils restent des êtres humains qui ont leurs hauts et leurs bas ! (ou, disons, leurs moins hauts ^^)
Écrit par : Lili | 28/03/2020
Dans une biographie de Woolf, j'avais lu qu'elle avait essayé d'écrire un roman de facture traditionnelle avec "Nuit et Jour" pour prouver qu'elle n'était pas folle.
Écrit par : Lilly | 30/03/2020
j'adore ton billet et oui ce sont des crétins.. je connais l'histoire (mais pas vu la dernière adaptation cinématographique) et je comprends qu'on peut moins aimer, mais je mets P&P sur un piédestal.. j'ai adoré sa Lettre à Susan là on la retrouve très cyniqe, très moqueuse comme je l'aime. J'ai lu Persuasion il y a peu de temps et j'ai aimé même si je l'ai trouvé plus sage. Il me reste Mansfield Park et celui-ci à lire même si j'ai vu dix fois les adaptations. Vive Jane !
Écrit par : Electra | 02/04/2020
Ah oui, c'est différent lorsqu'on a vu les adaptations, je suppose ! Pour ma part, je ne connaissais pas du tout l'histoire d'Emma et je ne connais celle de Persuasion que dans les grandes lignes du résumé donc je suis néophyte à chaque fois. J'ai hâte de découvrir cette dernière histoire ! Comme toi, je crois qu'à ce jour, P&P reste mon préféré et probablement Northanger Abbey en deuxième position. Son ironie à propos des romans gothiques est absolument délicieuse ! J'ai aussi la lettre à Susan dans ma PAL.
Écrit par : Lili | 08/04/2020
Nan mais moi, ce que j’adore c’est quand tu décortiques une oeuvre pour nous en montrer ses ressorts... Clairement, je ne suis pas une grande lectrice de Jane Austen, mais j’aimerais beaucoup voir ce film ! Intéressante ta comparaison entre les couples de P&P et d’Emma. Je me souviens d’une adaptation des années 90 qui plaçait l’histoire dans un cadre contemporain... Je devais avoir 12 ans à l’époque alors je n’en garde pas un grand souvenir.
Écrit par : ellettres | 04/04/2020
Merci pour ton commentaire, copinette ♥
Je ne dirais pas que je suis une grande lectrice de Jane Austen mais j'apprécie toujours de la retrouver. L'adaptation contemporaine d'Emma dans les années 90, était-ce Clueless ? Si ça se déroulait dans un lycée de la jeunesse huppée aux USA, il y a moyen que ce soit ça. Je ne l'ai pas vue, pour ma part. Honnêtement, ce film ne m'attire absolument pas :D
Écrit par : Lili | 08/04/2020
Bon, je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce que tu dis, notamment sur la subtilité ou sur le fait qu'il s'agirait d'un roman moins abouti de Jane Austen mais ce que tu dis de Knightley et du déséquilibre dans leur relation est très interessant et je n'y avais pas du tout pensé. Du coup, ça apporte matière à réflexion... ;)
Écrit par : Alice | 08/04/2020
Écoute, je suis bien touchée d'apporter matière à réflexion à une connaisseuse de Jane Austen telle que toi ! Il faudra que tu viennes me dire ce que tu en penses après réflexion alors !
Écrit par : Lili | 09/04/2020
J'y réfléchis toujours ! Lol !
Écrit par : Alice | 12/04/2020
Prends ton temps :D
Écrit par : Lili | 15/04/2020
Aveu matinal: je n'ai jamais réussi à terminer un roman de Jane Austen.
Écrit par : Moka | 25/04/2020
Et je sais de source sûre que tu es loin d'être la seule. Je n'y arrivais pas non plus il y a encore quelques années !
Écrit par : Lili | 27/04/2020
J'ai lu tous les romans de Jane Austen et Emma est loin l'héroïne la plus énervante de cette autrice. J'ai trouvé le roman très bavard. Par contre j'aime assez les adaptations ciné. Mes deux préférés de Jane Austen sont Persuasion et Orgueil et Préjugés, ex-aequos. Quelle chance tu as de ne pas avoir encore lu Persuasion ? Et je ne te dis pas le nombre indécent de fois que j'ai visionné les adaptations BBC ou ciné de ces deux romans. Ensuite il y a bien sûr Raison et sentiments, en plus grande fresque. Northanger Abbey est mon premier roman lu de JA donc j'y suis aussi attachée.
Écrit par : Philisine Cave | 14/05/2020
Je te rejoins sur le fait que ce roman m'a semblé bavard, à moi aussi...
Je me réjouis de découvrir prochainement Persuasion ! Il a l'air d'être très très apprécié des lectrices d'Austen ! J'espère ne pas être déçue à force d'en entendre parler de façon si dithyrambique !
Écrit par : Lili | 16/05/2020
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