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10/06/2015

Tag Celebrity Crush British

Puisque je suis tombée du lit à 4h ce matin (autant vous dire que la journée va être drôle...), j'en ai profité pour piquer le tag Crush Celebrity revu et corrigé sauce British par Bianca hier. Je l'ai moi-même revu et corrigé un poil parce que je n'avais pas envie de choisir entre plusieurs acteurs - Parce qu'entre les plus de 40 ans et les plus jeunes que moi, il y a aussi ceux de mon âge dont je ferais bien mon quatre heures, non mais !

 

 

Le coup de coeur jeunesse

L'extraordinaire, l'indétrônable, le magnifique Jeremy Brett - dans pleins de rôles, of course, mais surtout dans sa magistrale interprétation de Sherlock Holmes que je ne me lasse pas de revoir régulièrement (même si je connais les enquêtes par cœur à force...) 

Coup de cœur pour une femme

Déjà choisie par Bianca, je ne peux qu'en rajouter une couche pour Kate Winslet dont la justesse de jeu me touche systématiquement.

 Coup de cœur plus de 50 ans

On ne va pas se mentir : Colin Firth va probablement apparaître dans les tags de tout le monde (ou du moins de la plupart des blogueuses que je connais qui seraient susceptibles de le faire suivre). La faute à Darcy, Valmont et Bridget Jones entre autres. Pour ma part, c'est dans Le discours d'un roi que je suis tombée en amour. 

Coup de cœur plus de 40 ans

Une évidence ! Je l'ai adoré en Doctor Who (qu'est-ce que j'ai pu rêver de voyager avec lui dans sa boîte bleue aha) ; je l'ai trouvé charmant en Hamlet et je le trouve convaincant dans Broadchurch : Des rôles aussi divers et une bouille aussi mignonne imposent David Tennant !

 

Coup de cœur plus de 30 ans

Une seule chose à dire : que celles qui regardent Downton Abbey me jettent la première pierre ! Roww Dan Stevens !

Coup de cœur plus de 20 ans

 Une seule autre chose à dire : que celles qui regardent GOT me jettent la première pierre ! Sans déconner, si Kit Harington était dans mon lit (imaginons, hein), j'irais pas dormir dans la baignoire.

Coup de cœur pour un homme qui n’est pas censé être beau

Je vais être franche, je ne trouve pas Benedict Cumberbatch beau. Non. Néanmoins, je le trouve excellent acteur et sa prestation comme Sherlock Holmes me convainc totalement.

 

Coup de cœur pour un homme drôle

C'est un peu le même délire pour Matt Smith, avec un visage franchement particulier dont je ne parviens pas à dire s'il est séduisant ou pas. MAIS, il a su prendre la relève de Doctor Who avec un humour subtil que j'ai adoré - et Dieu sait que ce n'était pas évident de prendre la relève David Tennant ! 

Catégorie subsidiaire et toute personnelle : Coup de cœur pour un tatoué !

Parce que jamais deux Sherlock sans trois, voici Jonny Lee Miller, le sémillant et célèbre détective façon Elementary !

07:28 Publié dans Tag | Lien permanent | Commentaires (30)

08/06/2015

Hollow City de Ransom Riggs

Hollow city.jpg
Hollow City de Ransom Riggs, Bayard jeunesse, 2014, 502p.

Hollow city 3.jpgAttention : Un soupçon de spoilers du tome 1 !

A la fin de Miss peregrine et les enfants particuliers, nous avions laissé notre bande de gamins dans de beaux draps : Une tripotée d'estres déguisés en nazis (oui, ils sont partout) avaient attaqué leur boucle temporelle. Leur repaire détruit, les voilà projetés dans un temps qui se déroule à nouveau, en pleine seconde guerre mondiale, et qui plus est sans la protection aimante et courageuse de Miss Peregrine qui ne peut plus reprendre sa forme humaine.
Hollow City débute à leur départ sur de maigres barques de fortune pour rallier le continent. Leur île n'est plus sûre et trop isolée de tout. Il leur faut trouver l'aide nécessaire pour guérir Miss Peregrine et envisager une nouvelle stratégie face à la menace des estres mégalos.

Ceci est le point de départ mais aussi le résumé de la quasi totalité du tome 2 - à l'exception d'uneHollow city Althea.jpg avancée enfin un poil significative dans la dernière centaine de pages, afin de préparer le tome suivant. On passe donc du roman d'apprentissage qu'était, pour résumer très grossièrement, le premier tome à une sorte de récit d'aventures - en direction de Londres puis en plein cœur de la capitale - où diverses rencontres et péripéties s'enchaînent afin de sauver Miss Peregrine. Why not ! Sauf que j'ai beaucoup moins accroché à ce projet tant j'ai trouvé les dites-rencontres et péripéties plates et poussives, qui semblent n'avoir pour but que de retarder délibérément l'action. J'ai eu la sensation que Ransom Riggs essayait de délayer le peu d'idées qu'il avait sur la perspective à donner à son projet plutôt que de nous en livrer, au contraire, l'étoffe. C'est bien de se lancer dans une trilogie mais encore faut-il avoir la matière pour cela. Le résultat de ce manque de rythme et de ce remplissage est, du coup, un deuxième tome trop long, trop étiré et trop ennuyeux à mon goût. D'autant que le construire uniquement sur la quête d'un remède pour Miss Peregrine nous l'ôte totalement des personnages du récit - si ce n'est comme figurante sous sa forme d'oiseau -, ce qui est une grave erreur : Miss Peregrine était le personnage le plus savoureux du premier tome ! Dans le second, tout tourne autour des enfants aux caractères trop délimités, trop typiques pour être passionnants - et notamment de la donzelle pour qui craque Jacob et qui me hérisse le poil.

En somme, je dois dire que mon enthousiasme précédent est retombé comme un soufflé. Je lirai sans doute le tome 3 quoiqu'il en soit, ne serait-ce que pour avoir le fin mot de l'histoire, mais je ne pense pas me jeter dessus comme j'ai pu le faire sur ce tome-là.

 

challenge-un-pave-par-mois.jpgChallenge Un pavé par mois chez Bianca

Participation de juin 2015

 

 

 

logo mois anglais 2011.jpgLe mois anglais chez Lou, Titine et Cryssilda

3eme lecture

LC autour de la littérature jeunesse/ado

04/06/2015

Code 1879 de Dan Waddell

Code 1789.jpg
Code 1879 de Dan Waddell, Babel noir, 2012, 362p.

Il faut vous dire que je suis dans une période Ripper Street en ce moment (enfin, je suis plutôt dans une période "quand est-ce qu'on a les nouveaux épisodes de la troisième saison, bordeeeeeel" maintenant). Du coup, j'ai attaqué le roman ci-dessus avec la ferme certitude d'attaquer un polar fin dix-neuvième, en pleine période victorienne. La faute au titre, of course. Sauf que pas du tout - ou presque pas. C'est pourtant clairement dit dans la quatrième de couverture, hein. Ça m'apprendra à partir bille en tête sans me poser deux secondes des questions. 

Bref, donc je commence le bouquin et il se trouve que l'enquête se passe dans un Londres tout ce qu'il y a de plus contemporain. On est complètement dans les années 2010, Grant Foster est complètement le cliché du flic haut gradé renfrogné, jamais satisfait et fat (et qui picole trop) à qui on a envie de déboulonner la tronche. Il est appelé aux aurores un beau week-end sur un meurtre énigmatique à base de mains amputées et de code gratouillé sur la poitrine. Il est entourée de la complètement contemporaine (aussi), sympathique et pétillante Heather Jenkins, et de deux/trois autres flics moins gradés mais tout aussi clichés. Jusque là, je ne donne pas trop envie ? C'est normal, je viens de vous résumer mon sentiment de lecture brut de pomme des trente premières pages. Franchement, on ne peut pas dire que j'étais emballée tant tout cela n'avait rien d'original.

Et puis, rentre en scène Nigel Barnes, personnage pour le coup tout à fait anachronique. On ne va pas se mentir : il y a bien quelque chose de cliché chez lui aussi dans le genre rat de bibliothèques et d'archives, tout poussiéreux et plein de tweed. En plus, il fume des roulées. Ok, on est en plein dedans aussi, en fait. Mais d'une manière subjective, j'ai plus d'indulgence pour ce genre de cliché (tout parallèle avec le fait que je suis moi-même un rat de bibliothèque, que je suis fréquemment poussiéreuse, bordélique et que je fume des roulées est évidemment fortuite. ÉVIDEMMENT). Nigel Barnes se situe entre maintenant et fort fort longtemps, est souvent dépassé par pas mal de choses (à commencer par sa vaisselle dans l'évier) mais surtout naturel et très premier degré dans l'abord de chaque rencontre et recherche ; du coup, c'est un cliché certes mais attachant et c'est toujours ça de pris.

Le sel vient de la rencontre entre ces milieux : la police/la généalogie et ces personnages : Foster/Jenkins et Barnes, que rien ne laissait associer a priori et qui forment une cuisine somme toute savoureuse. L'enquête s'offre de prime abord plutôt épineuse avec des assassinats qui n'ont ni queue ni tête ni point commun et des codes qui annoncent des heures de recherche. Ça ne crève pas le plafond mais ça se lit vraiment avec plaisir et j'ai aimé, véritablement, la plongée dans le passé de l'affaire. J'aime l'idée que déchiffrer l'Histoire permet d'appréhender le présent de manière constructive : encore une fois, une idée qui n'a rien de neuf mais qui a le mérite de s'appliquer, pour une fois, à l'univers du polar - univers qui se plait plus souvent à jouer des révolutions technologiques et des nouveautés de la science que des confins des temps obscurs. C'est sans doute la seule grande originalité de cette enquête mais elle a été suffisante pour me faire passer un bon moment (et me faire oublier que Foster est un con. Faut dire que bon, à force du bouquin, on se radoucit à son endroit par la force des choses. Je ne vous en dis pas plus !). J'ai noté le deuxième titre de Dan Waddell dans un coin de mon citron. Je ne pense pas l'acheter cette fois-ci mais une location en bibliothèque en vue de quelques jours sur le transat serait une excellente idée !

 

Logo mois anglais 2015 2.jpgLe mois anglais 2015 chez Lou, Titine et Cryssilda

2ème lecture

LC autour des polars anglais